Vaccination contre le Papillomavirus (HPV) : Protégez votre Santé et Celle de vos Proches

En tant qu'infirmière libérale, je suis au quotidien aux côtés de mes patients pour les accompagner dans leurs soins et leur offrir des conseils de prévention adaptés. Aujourd'hui, j'aimerais aborder un sujet essentiel pour la santé de chacun : la vaccination contre le papillomavirus humain (HPV).

 

Pourquoi se faire vacciner contre le papillomavirus ?

Le papillomavirus humain (HPV) est une infection très fréquente, principalement transmise par contact sexuel. On estime que près de 80 % des personnes sexuellement actives seront infectées par le HPV au cours de leur vie. Bien que la plupart des infections à HPV soient sans symptôme et disparaissent spontanément, certaines peuvent entraîner des lésions précancéreuses et des cancers, notamment le cancer du col de l'utérus, de la gorge, de l'anus et du pénis.

 

Qui est concerné par la vaccination ?

La vaccination contre le HPV est recommandée :

  • Pour les filles et les garçons : dès l'âge de 11 ans et jusqu'à 14 ans inclus, avec un rattrapage possible jusqu'à 19 ans.
  • Pour les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes jusqu'à l'âge de 26 ans, car ils sont particulièrement à risque pour les cancers anaux et les lésions précancéreuses.

Cette vaccination est également recommandée chez les personnes immunodéprimées.

 

Comment fonctionne la vaccination contre le HPV ?

Le vaccin contre le papillomavirus protège contre les types de HPV les plus fréquemment responsables de cancers et de verrues génitales. Deux doses sont nécessaires pour les jeunes vaccinés avant 15 ans, et trois doses au-delà de cet âge.

Les vaccins actuels sont sûrs et ont démontré leur efficacité dans la prévention des infections et des lésions précancéreuses associées au HPV. En vaccinant tôt, avant toute exposition au virus, on obtient une protection optimale.

 

La vaccination : un acte solidaire pour la santé publique

La vaccination contre le HPV ne protège pas seulement la personne vaccinée, mais elle contribue également à la protection de la communauté en réduisant la circulation du virus. Cela aide à diminuer l'incidence des cancers liés au HPV au sein de la population.

 

Comment se faire vacciner ?

La vaccination contre le papillomavirus peut être réalisée par votre infirmière libérale. N’hésitez pas à prendre rendez-vous pour discuter de cette vaccination et pour poser toutes vos questions.

 

En tant qu'infirmière, je suis là pour vous accompagner !

Il est normal d'avoir des interrogations ou des inquiétudes concernant une vaccination. Mon rôle, en tant qu'infirmière libérale, est de vous écouter, de vous informer et de vous soutenir dans vos choix de santé. Ensemble, nous pouvons faire de la prévention une priorité et protéger votre santé et celle de vos proches.

 

Protégez-vous, protégez vos enfants, parlez-en à votre professionnel de santé dès aujourd'hui !

 


Épidémie de coqueluche : se vacciner pour se protéger et protéger les autres.

La coqueluche, autrefois considérée comme une maladie infantile bénigne, est aujourd’hui un enjeu majeur de santé publique. Bien que les avancées médicales aient permis de réduire significativement son incidence, la coqueluche reste une menace sérieuse, surtout pour les nourrissons et les personnes vulnérables. En tant qu'infirmière libérale engagée dans la prévention et la santé publique, je souhaite aujourd'hui vous parler de l'importance de la vaccination contre cette maladie.

 

Qu'est-ce que la coqueluche ?

 

La coqueluche est une infection respiratoire bactérienne causée par Bordetella pertussis. Cette maladie est hautement contagieuse et se transmet principalement par les gouttelettes respiratoires lorsqu'une personne infectée tousse ou éternue. Les symptômes commencent souvent par un simple rhume, mais évoluent rapidement en toux sévères et spasmodiques, accompagnées d’un bruit caractéristique appelé « chant du coq ». Cette toux peut persister plusieurs semaines, voire des mois, et causer des complications graves, en particulier chez les nourrissons de moins de six mois.

 

Pourquoi la vaccination est-elle si importante ?

 

  1. Protection des plus vulnérables : Les nourrissons, particulièrement ceux de moins de deux mois, sont les plus à risque de complications graves, voire mortelles. Étant trop jeunes pour être vaccinés, ils dépendent de l’immunité collective pour être protégés. Lorsque la couverture vaccinale dans la population est élevée, la propagation de la maladie est limitée, réduisant ainsi le risque pour ces nourrissons.

  2. Prévention des épidémies : Bien que la vaccination contre la coqueluche soit courante, la réémergence de la maladie ces dernières années souligne l'importance de maintenir une haute couverture vaccinale. Les adultes et les adolescents, même s'ils ont été vaccinés dans leur enfance, peuvent perdre leur immunité au fil du temps. Se faire vacciner régulièrement aide à prévenir la résurgence de la maladie.

  3. Un geste solidaire : En vous faisant vacciner, vous participez à la protection de toute la communauté. Vous réduisez la circulation de la bactérie, protégeant ainsi ceux qui ne peuvent pas être vaccinés notamment les bébés.

 

Quand et comment se faire vacciner ?

 

Le calendrier vaccinal recommandé en France inclut plusieurs doses de vaccin coquelucheux, administrées dès l'enfance, puis un rappel à l'adolescence. Les adultes, surtout ceux qui sont en contact avec des nourrissons, sont également encouragés à recevoir des rappels tous les 20 ans, et tous les 10 ans à partir de 65 ans. Cette vaccination peut être prescrite et réalisée directement par votre infirmière libérale.

 

Les idées reçues à déconstruire

 

Il est important de dissiper certaines idées fausses qui circulent autour de la vaccination contre la coqueluche. Premièrement, avoir eu la coqueluche dans l'enfance ne garantit pas une immunité à vie ; un rappel vaccinal reste nécessaire. Deuxièmement, la vaccination est sûre et les effets secondaires sont généralement légers et temporaires, comme une douleur au site d'injection ou une légère fièvre. Enfin, la coqueluche n'est pas une maladie du passé ; elle est toujours présente, et le relâchement de la vigilance vaccinale peut conduire à des épidémies dangereuses.

 

Conclusion

 

La vaccination contre la coqueluche est un geste essentiel pour protéger non seulement sa propre santé, mais aussi celle de ses proches et de la communauté en général.

 

Nous sommes à l’heure actuelle dans une épidémie très préoccupante de coqueluche. 28 bébés sont morts de la coqueluche en France depuis le mois de janvier 2024 ( Le Monde, daté du 5 août 2024,

 

https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/08/05/coqueluche-a-l-hopital-de-colombes-une-epidemie-tres-inhabituelle-par-son-ampleur-et-sa-duree_6267744_3244.html )

 

En tant qu'infirmière libérale, je vous encourage vivement à vérifier vos vaccinations et celles de vos enfants. Parlons-en ensemble lors de notre prochaine rencontre. Votre santé, et celle des plus vulnérables, en dépend.

 

N'oublions pas : se vacciner, c'est protéger la vie.

 

 

 

 

Vaccins Anti Covid-19

La cabinet réalise les vaccins anti-Covid 19 au cabinet, sur rendez-vous.

La prise de rendez-vous ainsi que le questionnaire d’éligibilité se fait sur Doctolib .

 

La vaccination se fait au moyen du vaccin Moderna ou Pfizer, selon les dotations. Doctolib recense les types de vaccins disponibles quand les rendez-vous sont ouverts, vous saurez quel vaccin vous sera injecté dès la prise de rendez-vous.

Une surveillance de quinze minutes après la vaccination est à prévoir.

 

En cas d'empêchement, je vous remercie de bien vouloir annuler le rendez-vous directement sur Doctolib, ou de me contacter le plus rapidement possible, et ainsi ne pas perdre de dose.

 

Tout ce qu’il faut savoir sur les tests antigéniques du SRAS-CoV-2

Le site Ameli nous informe :

 

Dans le contexte actuel de forte reprise épidémique, les nouveaux tests antigéniques rapides constituent un outil supplémentaire pour réduire les chaînes de transmission virale. Ils viennent en complément des tests RT-PCR qui restent la technique de référence pour la détection de l’infection à la Covid-19.

Le test antigénique permet de détecter les antigènes que produit le virus SARS-CoV-2. Il cherche à déterminer si la personne est infectée au moment du test. 

La personne réalisant ce test doit être informée qu'il est destiné à une simple orientation diagnostique qui ne remplace pas un diagnostic établi à partir d'un test RT-PCR permettant de déterminer la présence du génome du SARS-CoV-2.

Comme le test RT-PCR, il consiste en un prélèvement par voie nasale avec un écouvillon.

Avec un résultat disponible en 15 à 30 minutes, ces tests antigéniques, pris en charge à 100 % par l'Assurance Maladie, permettent la mise en œuvre sans délai des mesures d’isolement et de contact tracing.

Qui est concerné par les tests antigéniques et comment en bénéficier ?

 

Les tests antigéniques sont prioritairement réservés aux personnes symptomatiques. Les tests doivent être réalisés dans un délai inférieur ou égal à 4 jours après l’apparition des symptômes.

Les tests peuvent être utilisés pour des personnes asymptomatiques lorsque le médecin, le pharmacien ou l’infirmier l’estiment nécessaire. Ces personnes asymptomatiques ne doivent pas être cas contact ou détectées au sein d’un cluster.

Enfin, les tests peuvent aussi être utilisés dans le cadre d'opérations de dépistage collectif, organisées notamment par l'employeur ou une collectivité publique au sein de populations ciblées, en cas de suspicion de cluster ou de circulation particulièrement active du virus, après déclaration au représentant de l'Etat dans le département.

Important : les tests antigéniques ne sont pas destinés aux personnes contact. Ces dernières doivent réaliser un test RT-PCR selon les délais recommandés.

Les médecins, infirmiers diplômés d’État et les pharmaciens pourront réaliser les tests antigéniques dans leur cabinet, au domicile du patient, au sein des officines ou dans des barnums.

A l’instar des tests RT-PCR, l’Assurance Maladie aura accès aux résultats des tests antigéniques lui permettant ainsi de contacter les patients zéro dans le cadre du contact tracing. Elle accompagnera également les professionnels de santé qui réalisent les tests antigéniques pour qu’ils puissent effectuer eux même le tracing ; cette faculté, déjà possible pour les médecins, devrait être ouverte aux pharmaciens et aux infirmiers libéraux par la loi autorisant la prorogation de l’état d’urgence sanitaire.

En savoir plus sur Que faire en cas de contact avec une personne positive à la Covid-19 et les délais à respecter pour réaliser un test RT-PCR ?

 

Le résultat du test antigénique est positif ou négatif, que faire ?

 

Un document de traçabilité écrit du résultat du test (qu’il soit positif ou négatif) complété par le professionnel de santé ainsi qu’un document sur la conduite à tenir sont remis au patient.

La réalisation du test antigénique enclenche la même démarche que lors d’un test RT-PCR, c’est-à-dire qu’en attendant les résultats du test, il est recommandé de se confiner chez soi, en limitant les contacts extérieurs et en appliquant rigoureusement les gestes barrières.

 

En cas de test antigénique positif

 

Si le résultat du test est positif, le malade doit s’isoler immédiatement. Il doit contacter son médecin traitant, si ce n’est pas lui qui a réalisé le test, afin d’échanger avec lui sur les recommandations sanitaires et lister les personnes contact. Puis l’Assurance Maladie contacte le malade pour compléter la liste qui aura peut-être été déjà constituée avec le médecin.

Pour alerter et protéger ses proches, la personne testée positive à la Covid-19 peut se déclarer cas positif dans l’appli TousAntiCovid. Un code à 6 caractères alphanumériques ou un QR code à scanner est à récupérer auprès du professionnel de santé qui réalise le test. Il sera à enregistrer dans l’application dans l’heure qui suit.

 

En cas de test antigénique négatif

 

Si le résultat est négatif, le professionnel de santé qui a réalisé le test invite les personnes symptomatiques âgées de 65 ans ou plus et les personnes qui présentent au moins un facteur de risque, tel que défini par le Haut Conseil de la santé publique, à consulter un médecin (si celui-ci n’est pas le professionnel qui réalise le test) et à confirmer ce résultat par un test RT-PCR.

Pour tous, si le résultat est négatif, il conviendra de continuer à observer rigoureusement les gestes barrières. Si des symptômes compatibles avec la Covid-19 apparaissent, alors il conviendra de faire un test.

Tests Covid-19

Le Cabinet infirmier réalise des tests Covid-19 :

  • PCR, résultat par le laboratoire en 24h, 
  • Antigénique, résultat en 15 min environ.

Ces deux tests se réalisent par prélèvement nasopharyngé.

Attention les dimanches et les jours fériés, seuls les tests antigéniques sont réalisables.

 

Les tests sont pris en charge à 100% par l'assurance maladie selon certains critères, que vous pouvez retrouver en cliquant ici.

 

Vous pouvez prendre rendez-vous au cabinet pour un test Covid-19 directement sur Doctolib, en cliquant ici.